Située à quelques encablures de la frontière gambienne, Porokhane n’est séparée du chef lieu départemental NIORO DU RIP que de 8 km dans la région de Kaolack (Sénégal).

C’est en 1952 que Serigne Bassirou fit construire une concession dans le village et, dirigea personnellement le premier Magal de Porokhane.
A son rappel à DIEU en 1966, son fils aîné Serigne Moustapha Bassirou prit le relais en faisant de la réorganisation du village une de ses priorités.
C’est en 1972 que, Serigne Moustapha Bassirou, soucieux d’ajouter à cette localité essentiellement spirituelle un cachet économique, y réalisa une vaste exploitation agricole découpée en blocs de plusieurs hectares délimités par des brise-vent.
Comme dans tout le bassin arachidier, on y produit de l’arachide, du mil, du sorgho, du maïs mais aussi du riz pluvial. Des essais très concluants ont permis d’y introduire des espèces maraîchères comme le melon, la pastèque, le gombo, la pomme de terre, etc. Cela a permis de diversifier les cultures traditionnelles qui occupaient des centaines d’hectares seulement quelques mois de l’année.

Il est peut-être bon de préciser que les premiers essais de maraîchage ont été effectués dans un verger autonome de 4 hectares, situé à l’extrême nord-ouest du village, à 4 Km de la grande exploitation. Aujourd’hui, on cultive de petits blocs de VETIVER, que l’on arrose par le forage du village et que l’on repique un mois avant l’hivernage.
Tout cela a été rendu possible grâce à d’importantes ressources en eau assurées par l’hivernage, l’eau du forage, un puits artisanal qui s’y trouve, mais aussi à la qualité et à l’engagement d’un personnel nombreux et discipliné, sans parler de la bonne volonté du maître des lieux, qui est parfaitement conscient des enjeux et des retombées bénéfiques de l’entreprise pour l’ensemble des populations.
Porokhane est aujourd’hui doté de toutes les infrastructures possibles : route bitumée, électricité, téléphone, etc.
Serigne Moustapha Bassirou a aussi entamé une œuvre colossale qui est la construction de la " Résidence Mame Diarra " où tous les fils, filles et descendants directs de Serigne TOUBA ont des suites où ils peuvent se loger durant le Magal.
Des " mille dahiras " au service de Mame Diarra, il en a fait une Fondation très dynamique.
Serigne Moustapha Bassirou a élaboré un projet de construction d’une école polyvalente de jeunes filles (1000 élèves âgées de 7 ans, toutes homonymes de l’illustre Mame Diarra).
Le cycle de formation sera de quatre ans, deux d’enseignement coranique et religieux, et deux d’enseignement pratique de gestion d’un foyer.
Puisse DIEU, par la grâce de l’Elu , la bénédiction de Khadimou Rassoul et le rang spirituel de sa sainte grand-mère Jâratul-Lâhi réaliser tous les vœux qu’il nourrit pour Porokhane.





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